Lors d’une récente revue sur droits de l’homme au niveau de l’ONU, la Mauritanie a rejeté des recommandations par les Etats membres sur la protection du droit à la liberté d’expression et de la création d’un environnement favorable, surtout pour les journalistes et les défenseurs des droits de l’homme.
Avant l’Examen Périodique Universel (EPU) de la Mauritanie, l’examen périodique du Conseil des droits de l’homme de l’ONU des Etats membres, la MFWA et d’autres organisations a présente des informations et des recommandations à prendre en considération pendant la revue. L’information et les recommandations par la MFWA ont été citées neuf fois par le Bureau du Haut-commissaire des droits de l’homme (HCDH) dans la communication du HCDH au processus de l’EPU.
Au cours de l’EPU, la Mauritanie a accepté et a rejeté plusieurs recommandations des droits de l’homme par les Etats membres, dont certains concernaient les droits et les questions sur la libre expression. Parmi eux, la Mauritanie a accepté à mettre fin à l’impunité pour la police et les forces de sécurité de l’usage excessif de la force ; la sensibilisation sur les droits de l’homme ; et augmenter des campagnes anti-esclavagistes. Cependant, la Mauritanie a sans détour rejeté la recommandation de la Belgique « de protéger efficacement la liberté d’expression de la société civile, notamment les journalistes et les défenseurs des droits de l’homme, afin qu’ils puissent effectuer leurs activités librement sans aucun entrave, intimidation, harcèlement ou risque de condamnation. »
L’EPU de la Mauritanie a eu lieu le 3 novembre 2015. La fiche d’information de la MFWA, La Liberté d’Expression en Mauritanie : Résultats De La Revue Des Droits De L’homme De L’ONU De 2015, résume les résultats de l’EPU et inclus des recommandations pour des interventions de plaidoyer pour améliorer la situation de la liberté d’expression en Mauritanie.
