Les autorités du Niger ont encore fait une descente sur les activistes de la société civile en procédant à d’autres arrestations en lien avec les récentes manifestations anti-gouvernementales.
Lors de la dernière intervention policière du 15 Avril; la police a arrêté trois membres leaders des mouvements de la jeunesse; portant ainsi le total des arrestations à 26 depuis le 25 Mars. Les dernieres victimes sont Abdourahamane Ide Hassane ; leader d’une association de jeunesse; Maikoul Zodi; coordinateur du groupe de pression Tournons la Page et Ibrahim Diori; un membre d’Alternative Espaces Citoyens.
Selon le correspondant de la MFWA au Niger, les trois ont été arrêtées dans la soirée après que la police ait dispersé la foule qui se rassemblait à l’appel de la coalition de la société civile. Les autorités au Niger avait interdit les manifestations dans le pays et réprimé lourdement les leaders de la société civile et les citoyens qui ont tenté de braver l’interdiction.
Le 25 Mars, la police avait arrêté 20 manifestants, et dans des opérations séparées, elle a arrêté et détenu trois leaders de la société civile. Moussa Tchangari de l’Association Alternative Espace Citoyen et Nouhou Arzika; Président du Mouvement pour la Promotion de la Citoyenneté Responsable aussi bien que Abdouramane Lirwana sont les victimes.
Cependant, la police avait arrêté et détenu brièvement une journaliste lors de sa couverture de la manifestation avortée.
La MFWA exprime sa profonde consternation sur la répression des leaders de la société civile par les autorités du Niger et le recours aux ″raisons sécuritaires″ pour réprimer la jouissance des libertés aux rassemblements pacifiques. Nous demandons aux autorités au Niger de libérer sans condition les personnes détenues en lien avec les récentes manifestations, et de garantir la jouissance des droits à la liberté de réunion et de rassemblement.
